Impact de l'extinction de l'éclairage urbain sur les chiroptères dans le Parc naturel régional du Gâtinais
 
Depuis le 1er juin, certains villages du Gâtinais n’allument plus l’éclairage public de toute la nuit.
L’impact sur les chiroptères est extrêmement négatif. En effet j’étudie les chiroptères en installant dans un de ces villages un détecteur d’ultrasons passif, c’est-à-dire qu’il enregistre en continu l’activité des chiroptères.
4 systèmes d’enregistrement sont ainsi installés toutes les nuits.
Dès la première nuit d’extinction, l’activité des chiroptères, qui durait auparavant toute la nuit, s’arrête totalement des 23 h00, et ne reprend pas au cours de la nuit.
Les chiroptères qui sont actuellement en train d’élever leurs petits, doivent donc se déplacer plus loin pour trouver d’autres sources de nourriture, au risque de ne pas trouver assez de nourriture.
En effet, nos recherches ont démontré que plusieurs espèces de chiroptères sont tributaires de l’éclairage urbain : Les Pipistrelles communes chassent sous les lampadaires alors que les Sérotines communes chassent au contraire du dessus des lampadaires.
Quand aux Noctules communes et aux Noctules de Leisler, elles chassent très haut au-dessus des villages éclairés, les gros insectes attirés par la lumière.
Depuis le début de l’extinction de l’éclairage, les 4 colonies de chiroptères (Oreillard roux, Sérotine commune, et Pipistrelle commune) ont disparu du site où je les suivais.
Après avoir contacté la mairie, il m’a été confirmé que le Parc naturel du Gâtinais diminuait les subventions aux mairies qui n’éteignaient pas la nuit… !
Le Gatinais est une région extrêmement importante pour les Noctules communes et les Noctules de Leisler car cette région aux confins de la Seine et Marne, de l’Essonne et du Loiret abrite une population très importante de ces espèces menacées.
Il est dommage que des mesures d’extinction d’éclairage public entraine une diminution des populations de chiroptères et que le parc du Gâtinais, sensé protéger la faune s’en fasse le fer de lance, sans se soucier de l’impact écologique sur la faune sauvage…  
Le brame et ses dérives... ça  commence…
 
Bien avant le lever du jour, je suis installé dans mon affut près d’une clairière où des biches vont se nourrir toutes les nuits. Je les guette afin de les photographier dès que le jour viendra.
Le jour se lève enfin et je commence à distinguer les silhouettes des biches et d’un cerf. Je les observer aux jumelles quand j’entends une voiture s’arrêter sur le bord de la route au niveau de la clairière ! A l’aide de mes jumelles, je vois un photographe s’équiper de superbes vêtements de type camouflage, et prendre un énorme téléobjectif. Le bruit des portes et les lumières du coffre ont déjà mis en alerte la harde, qui s’est arrêté de se nourrir. Mais le photographe, sans prendre la peine d’observer aux jumelles si des animaux étaient présents, (d’ailleurs il n’avait même pas de jumelles !) s’engage sur le chemin qui sépare la clairière en 2 ! Evidemment les animaux fuient et disparaissent rapidement, sans que la personne ne les ait vu !
 
Alors le plus important n’ai pas qu’il ait ruiné ma séance d’affut, mais il a dérangé une harde de cervidés au gagnage par méconnaissance des règles de base de la photographie animalière, dans le but d’obtenir des photos sans se soucier des conséquences. Ce site est important car il s’agit d’une place de brame et le dérangement est à éviter encore plus en cette période.
 
Mais le pire est qu’ il va colporter des rumeurs comme quoi il n’y a plus d’animaux en forêt de Fontainebleau puisque par manque de connaissance des mœurs des animaux et des technique de prise de vue de la faune sauvage, il ne risque pas d’en voir souvent !
Faune sauvage foret  Fontainebleau
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